De la cyclité de l'Être
De la cyclité de l'Être
Quelque chose transcende la linéarité de la vie et de la mort. Quelle est cette chose, et comment l’atteindre? Ce que l’humanité a nommé Dieu et Lois de la Nature n’est que l’apparence de cette transcendance qui habite au coeur de chacun de nous. La théorie de la cyclité, qui affirme la finitude de Dieu, ouvre le chemin vers le divin et l’éthique qui permet d’en faire l’expérience. Cet ouvrage développe cinq énoncés majeurs, qui forment les racines du système de la cyclité. Le premier énoncé est que la prérogative de l’existence est la consommation énergétique, de la venue à l’être jusqu’à la dissolution. Le second est que quelque chose subsiste dans le repos que l’on nomme parfois la mort. Le troisième est que l’Être, comme tout existant, est soumis à cet épuisement énergétique et que le Non-Être agit comme réceptacle de l’énergie épuisée jusqu’à l’inévitable singularité qui reproduit infiniment le cycle des univers. Le quatrième énoncé est que la cyclité de l’Être est un état instable qui n’émane que d’une partie de l’essence de l’Être et non de son essence absolue, et que cet état peut se transcender par l’éveil de l’Être. Le cinquième et dernier énoncé est que l’humain, en tant qu’existant, peut par son propre éveil amener la puissance élémentaire de l’Être à s’éveiller à soi par l’union avec le Non-Être.