Fleurs sauvages n'ont de sauvage que le nom
Fleurs sauvages n'ont de sauvage que le nom
Par Anne-Marie Duquette
Très vite, dès que Gamin eut acquis la faculté de tenir des pots remplis de liquides sans les renverser, elle l’introduisit à la chimie de la teinture. Ils passaient de longues journées à rôtir des écorces de cornouiller et à sécher l’orseille, puis à les faire macérer dans l’eau de pluie une journée avant de porter celle-ci à ébullition et d’y submerger la laine mordancée.
Ariette avait sa manière, avec l’étrange Gamin : auprès d’elle, il apprenait les secrets des plantes, les lettres qui se cachaient dans leurs formes déliées, les couleurs qui pouvaient naître de leurs pétales, de leurs graines et de leur jus. Sa mère muse partie, où trouver sens et raison, sinon au creux de la forêt ?
On en parle
D’une poésie envoûtante, d’une sensualité brute et d’un charme intemporel, l’œuvre, qui évoque Le torrent d’Anne Hébert et La belle bête de Marie-Claire Blais, offre un point de vue singulier sur notre rapport à la nature.
★★★★
– Manon Dumais, Le Devoir
C’est un formidable roman, sur lequel j’ai versé plusieurs larmes. Bouleversant comme la Nature. Puissant, exigeant et cruel comme Elle. Doux et sauvage. Impitoyable.
– Kareen Guillaume, Libraire, Librairie Bertrand