Pour le bien de la terre
Pour le bien de la terre
Louis Robert s’est fait connaître comme lanceur d’alerte
en 2018, quand il s’est publiquement indigné des pressions
qu’exerçaient les marchands d’engrais et de pesticides sur
les gestionnaires de notre agriculture. Encore aujourd’hui,
sa dénonciation reste troublante.
Comme il le rappelle, les récentes recherches en agronomie
nous invitent toutefois à penser autrement nos pratiques agri-
coles en réduisant l’épandage d’engrais phosphatés et de pes-
ticides, comme l’atrazine ou le chlorpyrifos, dans les champs,
ainsi qu’en évitant la compaction des sols. Mais rien n’indique,
dans le contexte actuel, que des méthodes plus novatrices,
efficaces et respectueuses de l’environnement pourront être
appliquées. Or, ce sont les producteurs agricoles tout autant
que les consommateurs qui en sont ultimement perdants.